26 avril 2013

Au pays du soleil levant 3

Nos visites des lieux sacrés de Kyoto reprenaient pour le deuxième jour. Se déchausser, se rechausser et ainsi de suite. Toujours le même ballet longuement décrit.
Devant chaque site religieux, Shinto ou Bouddhiste, un même rituel est demandé aux visiteurs/croyants ; se rincer les mains et la bouche avant de pénétrer sur le site. Ceci m’a fait penser au rite des musulmans, étrange, pensais-je, comment c’est arrivé par ici ? De jolies fontaines sont disposées à l’entrée et on se sert d’une écuelle en bambou (ou plastique…) pour puiser l’eau.


Comme vous le savez entre temps, je suis photographe amateur et bien des images de documentaires m’avaient montré un site avec des milliers de porches en bois rouge. Le Fushimi Inari Shrine. On les appelle des Tori, la porte vers le ciel, sans battant pour que tout le monde puisse y rentrer. Je ne voulais manquer ce lieu en aucun cas ; donc, ce matin nous y voilà. Une foule compacte se faufilait dans cette sorte de tunnel rouge ou des inscriptions en idéogrammes noirs se trouvent que sur un coté des piliers. Ces Tori sont offerts par des fidèles comme les lanternes en pierre qu’on rencontre absolument partout. Je transportais dans mon sac au dos un trépied en pensant que je pourrais me prélasser de temps en temps pour faire des essaies de photographie… comme j’étais illusionniste… Comment peut-on envisager cela avec une telle masse de touristes venant du monde entier ? Juste impossible et le programme du jour ne nous permettais pas d’y revenir. Donc, patience… Et j’ai réussi ! J’ai deux clichés SANS une personne sous les Tori ! Il fallait être rapide, mais je les ai !
Malheureusement la journée était pluvieuse et le magnifique jardin du Sanju Sangendo ne pouvait pas nous montrer sa splendeur dans une belle lumière, mais une fois de plus, je ne me lassais pas d’admirer les camélias, magnolias et cerisiers en fleur. Dans une bâtisse longue de plus de 100m, divisée en 33 séquences, sont disposées 1001 statuts de Kannon, une divinité bouddhiste. Le tout datant du 12ième siècle ! Les statuts nous sembles toutes identiques avec leurs bras multiples et la couche de poussière recouvrant quelques restes de peinture d’or. Mais le sont-elles vraiment ? Je ne pourrais pas vous le dire, il fallait suivre la foule qui longeait le long corridor pour ne pas créer de bouchon. Malgré nos pieds en chaussettes, les centaines de pieds laissaient échapper un craquement du plancher, « singing floor » on l’appelle ; une construction astucieuse laissait craquer le bois pour annoncer un visiteur ou intrus. Dans bien des temples et palais on retrouvait cette même technique.


Le soleil ne voulait pas montrer sa face ce jour-là, quel dommage, car une visite importante était encore sur le programme, le temple Kiyomizu, perché sur les hauteurs de Kyoto. Parmi des centaines de visiteurs, certains dressés dans des Kimonos bien colorés et avançant de petits pas à cause de leurs sabots en bois (Geta), nous montions lentement la pente pour arriver sur le parvis d’un très grand site. De nombreux pavillons, pagodes et, évidemment des cerisiers, ornait la place avant de pénétrer dans la bâtisse principale, tout en bois, adossée contre une colline rocheuse et soutenue par de robustes piliers en bois. Elle contient de superbes lanternes en laiton et une très belle statue de Bouddha. Depuis sa terrasse en bois, on surplombe une vallée recouverte d’érables et d’autres essences, laissant apercevoir au loin une pagode en forme de tour ; mais un peu trop loin pour la rejoindre, Abuelo avait déjà fait bien des efforts aujourd’hui. Au contre-bas, une foule amassée faisait la queue pour arriver à une sorte de fontaine ; trois jets se jetaient depuis un petit toit dans un bassin et sous ce toit, les gens, surtout des jeunes, tendaient une perche avec, à son bout, un gobelet pour le faire remplir de cette eau sacrée leur portant chance pour leurs études… Abuelo, étant toujours jeun, ne voulait manquer cette occasion en aucun cas et la guide et Dac piétinaient dans la queue pendant qu’il se reposait en attenant son tour assis sur un rebord.
Pendant ce temps, je ne me lassais pas d’observer les passants habillés souvent dans des tenus un peu excentriques, Kimonos ou uniforme scolaire. En marchant direction l’arrêt de bus, une petite pagode attiré notre attention ; pas de touristes devant l’entrée. Vu que notre Dac, bouddhiste bien pratiquant, cherchait depuis un moment un lieu un peu tranquille, pénétrait dans ce petit jardin ombragé par un très grand et très vieux cerisier en fleur. Un gardien venait rapidement à notre rencontre et grâce aux explications de notre guide charmante, Niwa, le monsieur ouvrait la pagode pour que Dac puisse se recueillir devant la statue de Bouddha en toute tranquillité. Dans ce moment d’intimité, Abuelo faisait des prosternations à côté de son fils adoptif SANS aide extérieure ! Il s’était entrainé pour avec sa prof. de Pilates… Il était tellement fier d’avoir réussi !!
De retour au Ryokan, épuisés, mais content, un diner de Sukiyaki nous était préparé par notre employée attitrée.
Seul bémol de ce repas en chambre était l’odeur de cuisine qui nous restait dans le nez durant toute la nuit et qui avait abondamment parfumé le contenu de notre valise restée ouverte dans un coin… Le lendemain elle allait être fermée pour un départ vers un nouveau lieu, à 1000m d’altitude, Koya San, la montagne sacrée fondée au 8ème siècle par le moine Kukai, également connu sous le nom de Kôbô-Daishi.


22 avril 2013

Rencontres

Etant invité à une fête où on ne connait que très peu de monde, nous permet parfois de faire des rencontres intéressantes. C’était mon cas samedi dernier, je connaissais que l’hôte et personne d’autres, même pas son mari ; drôle, non ? Mais étant une personne plutôt ouverte, je n’hésitais pas à accepter l’invitation. Je ne le regrettais pas.
Parmi ce groupe très cosmopolite on m’a présenté une compatriote à moi ayant ouvert il y a peu de temps un hôtel à Siem Reap au Cambodge. Un concept que j’avais rencontré il y a quelques années lors d’un voyage à Central Java. De vieilles maisons avaient été achetées à travers le pays, remontées sur le territoire de l’hôtel puis restaurées. Après ce que j’ai pu voir sur la page web, le lieu est sublime ! Mon amie qui fêtait son anniversaire avait pu le testé et me confirmait l’excellence des lieux. J’ai donc décidé de faire un peu de la pub sur mon blog, une pub choisi par moi-même. Et en plus, il y a en ce moment une offer alléchante! Je vous laisse découvrir ce lieu sublime par vous-même pour vous donner envie de retourner ou d’aller découvrir Siem Reap et ses vestiges du 11ème siècle, les temples d’Angkor


Durant la même soirée j’ai également fait la connaissance d’une jeune japonaise qui parle français, mais oui, et qui a créé une société important du « fine food » venant d’Europe. Donc, si vous voulez surprendre vos amis qui vivent loin de chez eux depuis un moment durant une soirée, jetez un coup d’œil dans l’étalage proposé sur sa page web, vous commencerez à saliver aussi tôt, je vous le garantie !
Je sais, il y a en ce moment plusieurs société qui offrent des produits venant d’Europe, mais pour le peu que je sache, elle a visé le haut de gamme, des bonnes choses pour les grandes occasions. Nous avions pu gouter certains de ces produits lors de la soirée et nous nous étions régalés !


Ce serait tout pour aujourd’hui, je vous retrouve bientôt pour la suite des récits du voyage au Japon.

19 avril 2013

Au pays du soleil levant 2

Neuf heure du matin, notre guide Niwa nous attendais déjà, même plus ponctuelle qu’une horloge Suisse. D’ailleurs, c’est une autre particularité des japonais, la ponctualité ! Elle nous guidait à travers les ruelles du quartier Gion où nous logions pour nous amener vers le métro de Kyoto.
Elle a l’air toute calme cette ville de près de 2 Mio d’habitants, un air campagnard et tranquille. La journée était juste parfaite, un ciel bleu et un air frais qui nous changeait de la torpeur humide de Singapour, une réelle injection d’énergie me traversait. On apprécie tellement mieux une visite de ville quand il fait entre 12 et 20 degrés Celsius ; je remplissais mes poumons d’air frais à longueur de journée. Le moment était venu de découvrir toute la splendeur des cerisiers en fleurs, quelle vue, j’en pouvais plus.
Le château de Nijo était notre première destination et la première rencontre avec l’architecture nippon du 17ième siècle. Majestueux mais sobre, des lignes épurées et des jardins soignés, équilibré entre verdure et eau, arbres et buissons. Tout est réfléchie et à l’allure de bonsaï mais est de grandeur nature ; mais la croissance des végétaux est tout de même contrôlée par la main d’homme, il faut lui infliger une harmonie étudiée.
Alors recommence le ballet des savates en entrant dans l’édifice autorisé pour les visiteurs. Les yeux des gardiens scrutaient tous visiteurs osant mettre son pied déchaussé à côté de l’autre encore dans son outil de marche ! Faute grave, comme je vous le disais déjà hier. Mais à cette époque de l’année ce n’est pas la saison des tongs et tout est un acte de balance pour se déchausser et rechausser ; n’oubliez pas, nous avions un homme d’un âge avancé avec nous et nos chaussures avaient velcro ou lacets. Mais on va devoir s’y habituer, nous somme qu’à notre première visite du séjour…
La prochaine étape  était les jardins du Ryoanji, connu pour son jardin sec. Vous savez, ces fameux jardins japonais avec les sillons dans le gravier et avec quelques pierres savamment disposés dessus. Je m’y attendais à quelque chose de grandiose, mais ce jardin sec est tout petit ! 
 
Mais déambuler dans l’immense parc en valait la peine. Des sols recouverts de différentes sortes de mousse, des camélias en pleine floraison et les azalées qui commençaient à montrer la couleur de leur future fleurs, des ruisseaux alimentant de petites fontaines et les rayons de soleils qui pénétraient à travers les bambous ; c’était magnifique. Dans un tel décor nous dégustions notre deuxième repas très japonais, fait uniquement avec du tofu… Abuelo commençait déjà à réclamer son chili adoré, car pour son palais, cette nourriture était bien trop fade ; il va devoir s’y habituer pourtant.
S’enchainaient ensuite le Pavillon d’or Kinkaku ji, le pavillon d’argent Ginkaku ji et pour clore la journée, l’immense HeianJingu Shrine, édifice Shinto important de la ville. Partout on devait se frayer  un chemin parmi la horde de touristes pour pouvoir jeter un coup d’œil sur l’édifice principal du lieu. Le pavillon d’or, bâtiment stupéfiant, tout en or ! Le tout se reflétant dans un étang ; quelle merveille. D’origine du 14ième siècle, mais ce qui éblouis nos yeux actuellement est une réplique identique de l’original, mais reconstruit en 1955.
La promenade dans le parc fut des plus agréable et dans un coin se nichait une maison de thé où nous dégustions, pour la première fois, un thé Matcha typique du Japon. Suivais-le pavillon d’argent, mais il porte que le nom, le travail n’avait jamais été accompli et il n’y a aucune trace d’argent sur le monument. Mais son jardin sec était absolument magnifique !
Pour terminer la journée, Niwa nous faisait découvrir un premier Shrine Shinto, avec le Zen, la religion principale du Japon. Un édifice construit en 1895 pour commémorer le 1100ème anniversaire de la ville de Kyoto. Comme partout ailleurs, des cerisiers en pleine floraison nous enchantaient les yeux et bien des hommes et des femmes étaient vêtus de Kimono en honneur du Sakura. Après notre guide, parmi ces belles en Kimono et Geta, la majorité venait de Korée…Quelle journée riche en images, il va falloir digérer le tout durant la nuit pour affronter la suite.
 
Avant de partir pour le Japon, je disais que je ne rentrerai pas sans la photo d’une Geisha ! En plus, nous habitions LE quartier où on pouvait les voir le soir venu. Mais vu la fatigue après tant de marche et de visites, plus le repas servi relativement tôt à une heure précise, nous n’avions plus le courage de quitter nos Yukata pour aller à la recherche des belles aux visages blanc et leur perruque noir. Je suis donc rentrée SANS la moindre photo de ces personnages typiques du pays. Peut-être lors d’un prochain séjour ?

18 avril 2013

Au pays du soleil levant, 1

En bientôt cinq ans, mon beau-père adoptif, un mexicain de presque 88 ans, est venu nous rendre visite pour la troisième fois. Malgré qu’il apprécie Singapour de plus en plus, la cité du lion reste un tremplin pour lui pour aller découvrir encore d’autres horizons.
En 2009 il venait pour la première fois et était époustouflé de ce que Singapour était devenu, car son dernier séjour ici datait de 1952…Puis, découverte de la merveilleuse Birmanie. En 2011, ses ambitions montaient et il organisait avec une agence genevoise un pèlerinage dans le nord de l’Inde pour visiter quatre lieux sacré du bouddhisme. C’était assez ambitieux et les conditions pas toujours faciles ! Puis, en 2013 nous entamions le chemin vers le Japon.
Quatre endroits étaient au programme ; pas trop pour pouvoir bien profiter et d’éviter trop de voyages internes qui fatiguent inutilement. Notre découverte commençait dans l’ancien capital impérial de Kyoto.
 Depuis des jours avant le départ je scrutais les pages de l’office de tourisme japonais pour savoir où en était la floraison des cerisiers ! Je ne pouvais difficilement m’imaginer d’arriver juste trop tard, mon âme de photographe amateur me l’interdisait ! Mais du à notre arrivée tardive, il m’était impossible de vérifier la situation sur le champ, il fallait que je patiente jusqu’au lendemain matin.
Mais là, toutes mes craintes s’estompaient ! Des nuages rose-blanches longeaient les cours d’eau, remplissaient grands et petits squares, les petits et moyens jardins privés et, évidemment, les parcs du château, des temples et de la ville. Une merveille à ne pas manquer si on a l’occasion. Parmi cette marée fleuri se mêlait une autre, celle des touristes, étrangers ET locaux, car la saison du Sakura est presque sacré pour les japonais et on s’habille et on se coiffe soigneusement à la japonaise, donc Kimono et sabot en bois, pour flâner en amoureux, en famille ou entre amis sous les arbres en floraison. Le soir venu, de grandes bâches sont déployées pour piqueniquer sous ces nuages rose-blanches où, de temps en temps, des pétales tombent comme des flocons de neige.
 
Le tout est très, très éphémère et la météo de la semaine de la grande floraison y est pour beaucoup ; un peu trop de pluie et de vent et le tout se raccourci à quelques jours au lieu d’une bonne semaine. Nous étions donc chanceux ! Durant les huit jours au pays du soleil levant, nous avons pu suivre tous les stades de l’éclosion des derniers boutons  à des branches se dénudant des fleurs pour laisser la place aux feuilles tendres. Ma tête est encore remplie de ces images et j’avais toute la peine du monde à garder ma caméra de temps en temps loin de mon œil pour admirer ces impressions en grandeur nature.
Le Japon, un pays à part ; tout le monde vous le dira, mais pour le comprendre il faut y aller par soi-même, y passer un peu de temps et de vivre, si possible, dans des Ryokans pour mieux s’immerger dans le rythme du quotidien japonais. Notre séjour était bien court, mais il nous a tout de même permis de jeter un bref coup d’œil dans la vie très structurée et organisée des nippons. Mais des fous-rires survenaient régulièrement dû au ballet incessant du changement de chaussons... Les chaussures, par déduction logique, sont sales. Donc, en arrivant au Ryokan, on se faisait remettre immédiatement en place par la réceptionniste, le tout en japonais, dès qu’elle nous voyait lever un pied vers le bureau d’accueil… Sur un mini-espace il fallait donc se déchausser et glisser ses pieds dans des savates alignées sur la marche devant nous en évitant, A TOUT PRIX, de reposer le pied en chaussette à côté de celui en chaussure. Vous me suivez ? Le tout devenait un acte de balance, surtout pour Abuelo (mon beau-père). Heureusement il y avait toujours une épaule à ses côtés qui pouvait lui servir comme appuie, si non, gare à la tirade en japonais pour le non-respect des coutumes locaux.
Savates pour l’intérieur de la maison, puis changement (dans une autre couleur, svp) pour traverser le mini-jardin intérieur sur des cailloux tout sauf plats, arriver devant la chambre où, sur un cailloux à surface inégale il fallait rechanger de savates SANS poser le pied déchausser sur la ladite pierre pour enfiler de nouvelles savates. Finalement on découvre notre chambre : Une mini-anti-chambre donnant sur deux portes dont une pour la salle de bain et l’autre pour les toilettes. Et qu’est-ce qu’on découvre dans le mini-espace des toilettes ? Une paire de savates d’une nouvelle couleur servant UNIQUEMENT dans ce lieu, gare à vous si vous sortez avec, sans faire exprès évidemment, de ce lieu sale pour vous promener sur les tatamis de votre chambre ! L’employée qui vous a été désigné pour votre séjour vous mettra en place immédiatement et malgré que la langue japonaise vous soit peut-être inconnue, vous comprendrez tout de suite.
Abuelo se souviendra tout le reste de sa vie des multiples anecdotes de ce ballet de savates du Japon. Venant à la chambre ; En préparant notre voyage, Abuelo insistait de vouloir vivre aussi souvent que possible à la japonaise (mais oui Abuelo, c’est « à cause » de toi), il fallait apprendre à vivre parterre. Pour se coiffer devant le miroir, à genou, pour manger, assis sur une chaise sans pieds et en pliant et dépliant ses jambes sans cesse en espérant de trouver une position confortable, dormir sur un futon parterre et se relever la nuit et le matin…Tout, mais absolument tout doit se faire à genou. Heureusement nous sommes encore jeunes et Abuelo se préparait avec son professeur de Pilates !
Logeant dans un Ryokan implique pas mal de règles, dont les heures de repas, car c’est pratiquement toujours inclus dans le prix de la chambre. Tous les trois vêtu dans des Yukatas, Tabis et Haoris, nous découvrions un nouveau ballet, celui des plats, bols, assiettes multiples nous dévoilant un repas artistiquement préparé dont nous ne comprenions malheureusement nullement les nombreuses explications de notre hôte.
 Du à son âge, Abuelo avait reçu une chaise avec un soupçon de jambes, mais manger était tout de même une vraie gymnastique pour nous trois. Comme nous avons pu rire parfois ! Par chance, notre « servante » nous tendais une feuille, en anglais, nous demandant si on voulait déjeuner « western » ou japonais. Sans hésiter nous avions choisi « western ». Pourquoi ? Hm, nous avons un peu de la peine à avaler du poisson cru et du tofu à la sauce de soja en émergeant du lit (futon). On a donc « skiper » le petit-déjeuner à la japonaise.
Bon, pour aujourd’hui je reste là, mon billet est déjà suffisamment long et il y a encore tant de choses à raconter. Je vous retrouve bientôt.