Nos visites
des lieux sacrés de Kyoto reprenaient pour le deuxième jour. Se déchausser, se rechausser
et ainsi de suite. Toujours le même ballet longuement décrit.
Devant chaque site religieux, Shinto ou Bouddhiste, un même rituel est demandé aux visiteurs/croyants ; se rincer les mains et la bouche avant de pénétrer sur le site. Ceci m’a fait penser au rite des musulmans, étrange, pensais-je, comment c’est arrivé par ici ? De jolies fontaines sont disposées à l’entrée et on se sert d’une écuelle en bambou (ou plastique…) pour puiser l’eau.
Devant chaque site religieux, Shinto ou Bouddhiste, un même rituel est demandé aux visiteurs/croyants ; se rincer les mains et la bouche avant de pénétrer sur le site. Ceci m’a fait penser au rite des musulmans, étrange, pensais-je, comment c’est arrivé par ici ? De jolies fontaines sont disposées à l’entrée et on se sert d’une écuelle en bambou (ou plastique…) pour puiser l’eau.
Comme vous
le savez entre temps, je suis photographe amateur et bien des images de
documentaires m’avaient montré un site avec des milliers de porches en bois
rouge. Le Fushimi Inari Shrine. On
les appelle des Tori, la porte vers le ciel, sans battant pour que tout le
monde puisse y rentrer. Je ne voulais manquer ce lieu en aucun cas ; donc,
ce matin nous y voilà. Une foule compacte se faufilait dans cette sorte de tunnel
rouge ou des inscriptions en idéogrammes noirs se trouvent que sur un coté des
piliers. Ces Tori sont offerts par des fidèles comme les lanternes en pierre qu’on
rencontre absolument partout. Je transportais dans mon sac au dos un trépied en
pensant que je pourrais me prélasser de temps en temps pour faire des essaies
de photographie… comme j’étais illusionniste… Comment peut-on envisager cela
avec une telle masse de touristes venant du monde entier ? Juste
impossible et le programme du jour ne nous permettais pas d’y revenir. Donc,
patience… Et j’ai réussi ! J’ai deux clichés SANS une personne sous les
Tori ! Il fallait être rapide, mais je les ai !
Malheureusement la journée était pluvieuse et le magnifique jardin du Sanju Sangendo ne pouvait pas nous montrer sa splendeur dans une belle lumière, mais une fois de plus, je ne me lassais pas d’admirer les camélias, magnolias et cerisiers en fleur. Dans une bâtisse longue de plus de 100m, divisée en 33 séquences, sont disposées 1001 statuts de Kannon, une divinité bouddhiste. Le tout datant du 12ième siècle ! Les statuts nous sembles toutes identiques avec leurs bras multiples et la couche de poussière recouvrant quelques restes de peinture d’or. Mais le sont-elles vraiment ? Je ne pourrais pas vous le dire, il fallait suivre la foule qui longeait le long corridor pour ne pas créer de bouchon. Malgré nos pieds en chaussettes, les centaines de pieds laissaient échapper un craquement du plancher, « singing floor » on l’appelle ; une construction astucieuse laissait craquer le bois pour annoncer un visiteur ou intrus. Dans bien des temples et palais on retrouvait cette même technique.
Malheureusement la journée était pluvieuse et le magnifique jardin du Sanju Sangendo ne pouvait pas nous montrer sa splendeur dans une belle lumière, mais une fois de plus, je ne me lassais pas d’admirer les camélias, magnolias et cerisiers en fleur. Dans une bâtisse longue de plus de 100m, divisée en 33 séquences, sont disposées 1001 statuts de Kannon, une divinité bouddhiste. Le tout datant du 12ième siècle ! Les statuts nous sembles toutes identiques avec leurs bras multiples et la couche de poussière recouvrant quelques restes de peinture d’or. Mais le sont-elles vraiment ? Je ne pourrais pas vous le dire, il fallait suivre la foule qui longeait le long corridor pour ne pas créer de bouchon. Malgré nos pieds en chaussettes, les centaines de pieds laissaient échapper un craquement du plancher, « singing floor » on l’appelle ; une construction astucieuse laissait craquer le bois pour annoncer un visiteur ou intrus. Dans bien des temples et palais on retrouvait cette même technique.
Le soleil
ne voulait pas montrer sa face ce jour-là, quel dommage, car une visite
importante était encore sur le programme, le temple Kiyomizu, perché sur les hauteurs de Kyoto. Parmi des centaines de
visiteurs, certains dressés dans des Kimonos bien colorés et avançant de petits
pas à cause de leurs sabots en bois (Geta), nous montions lentement la pente
pour arriver sur le parvis d’un très grand site. De nombreux pavillons, pagodes
et, évidemment des cerisiers, ornait la place avant de pénétrer dans la bâtisse
principale, tout en bois, adossée contre une colline rocheuse et soutenue par
de robustes piliers en bois. Elle contient de superbes lanternes en laiton et
une très belle statue de Bouddha. Depuis sa terrasse en bois, on surplombe une
vallée recouverte d’érables et d’autres essences, laissant apercevoir au loin
une pagode en forme de tour ; mais un peu trop loin pour la rejoindre,
Abuelo avait déjà fait bien des efforts aujourd’hui. Au contre-bas, une foule
amassée faisait la queue pour arriver à une sorte de fontaine ; trois jets
se jetaient depuis un petit toit dans un bassin et sous ce toit, les gens,
surtout des jeunes, tendaient une perche avec, à son bout, un gobelet pour le
faire remplir de cette eau sacrée leur portant chance pour leurs études…
Abuelo, étant toujours jeun, ne voulait manquer cette occasion en aucun cas et
la guide et Dac piétinaient dans la queue pendant qu’il se reposait en attenant
son tour assis sur un rebord.
Pendant ce temps, je ne me lassais pas d’observer les passants habillés souvent dans des tenus un peu excentriques, Kimonos ou uniforme scolaire. En marchant direction l’arrêt de bus, une petite pagode attiré notre attention ; pas de touristes devant l’entrée. Vu que notre Dac, bouddhiste bien pratiquant, cherchait depuis un moment un lieu un peu tranquille, pénétrait dans ce petit jardin ombragé par un très grand et très vieux cerisier en fleur. Un gardien venait rapidement à notre rencontre et grâce aux explications de notre guide charmante, Niwa, le monsieur ouvrait la pagode pour que Dac puisse se recueillir devant la statue de Bouddha en toute tranquillité. Dans ce moment d’intimité, Abuelo faisait des prosternations à côté de son fils adoptif SANS aide extérieure ! Il s’était entrainé pour avec sa prof. de Pilates… Il était tellement fier d’avoir réussi !!
De retour au Ryokan, épuisés, mais content, un diner de Sukiyaki nous était préparé par notre employée attitrée.
Seul bémol
de ce repas en chambre était l’odeur de cuisine qui nous restait dans le nez
durant toute la nuit et qui avait abondamment parfumé le contenu de notre
valise restée ouverte dans un coin… Le lendemain elle allait être fermée pour
un départ vers un nouveau lieu, à 1000m d’altitude, Koya San, la montagne sacrée fondée au 8ème siècle par
le moine Kukai, également connu sous
le nom de Kôbô-Daishi. Pendant ce temps, je ne me lassais pas d’observer les passants habillés souvent dans des tenus un peu excentriques, Kimonos ou uniforme scolaire. En marchant direction l’arrêt de bus, une petite pagode attiré notre attention ; pas de touristes devant l’entrée. Vu que notre Dac, bouddhiste bien pratiquant, cherchait depuis un moment un lieu un peu tranquille, pénétrait dans ce petit jardin ombragé par un très grand et très vieux cerisier en fleur. Un gardien venait rapidement à notre rencontre et grâce aux explications de notre guide charmante, Niwa, le monsieur ouvrait la pagode pour que Dac puisse se recueillir devant la statue de Bouddha en toute tranquillité. Dans ce moment d’intimité, Abuelo faisait des prosternations à côté de son fils adoptif SANS aide extérieure ! Il s’était entrainé pour avec sa prof. de Pilates… Il était tellement fier d’avoir réussi !!
De retour au Ryokan, épuisés, mais content, un diner de Sukiyaki nous était préparé par notre employée attitrée.