Peu importe
l’âge qu’on a, on n’a jamais fini d’apprendre des choses.
Pour qu’une huître puisse produire de belles perles, elle exige tout un tas de choses ! Une eau claire, chaude de 27 à 31 degrés ni plus ni moins, riche en plancton et non polluée ! Il lui faut cinq ans pour, si on a de la chance, dévoiler une perle ! Il lui faut 323 gestes de la part de l’homme pour lui offrir son cadeau nacré. Donc, Palawan a été choisi parce que cette île offre ces critères au niveau de la mer et en plus, est une réserve naturelle où la pêche est interdite. Ceci permet à l’écosystème marin de se renouveler régulièrement et de garder un excellent équilibre entre faune et flore.
Ce n’est pas tout. Pour cultiver de belles perles, il faut l’intervention de l’homme ; et ça vous le savez peut-être déjà. Mais je vais quand même vous donner quelques informations supplémentaires.
Il y a plusieurs sortes de perles ; d’eau douce et d’eau de mer. Des couleurs différentes ; blanches, grises, dorées, roses, et j’en passe. Il y a des régions propices à une certaine gamme de couleur. Il faut une certaine sorte de mollusque pour fournir une gamme de couleur ; le saviez-vous ? La Pinctada maxima produit celle appelée « white lipped » et aussi la « gold lipped ». Comme leur nom l’indique, elles produiront des perles dans les gammes de blanc et doré. Mais, sur 1000 huîtres il y a qu’une « gold lipped ». Les célèbres perles noires de Tahiti, elles, sont produites par le mollusque au nom scientifique de Pinctada margaritifera ou « black lipped ». Les perles les plus connues sont les perles blanches Akoya. Elles ont la particularité d’être régulièrement rondes et possèdent un lustre parmi les plus brillants. Leur huître, la Pinctada fucata, se cultive essentiellement au Japon. On associe les perles noires/grises à la Polynésie, les blanches au Japon et la dorée aux Philippines. D’ailleurs la perle dorée a été nommée « trésor national » des Philippines par l’ancien Président Fidel Ramos.
Par contre, la perle d’eau douce est bien plus facile à cultiver, elle ne nécessite pas d’intervention humaine pour y introduire un nucléus et la sorte de moule peut produire jusqu’à 50 perles à la fois. Je vous laisse lire l’extrait de Wikipédia ci-dessous :
Perle d'eau douce : de formes, de tailles et de couleurs très variées, elles ont un rapport qualité/prix très intéressant. Produites par des moules des espèces Hyriopsis schlegeli et Hyriopsis cumingi et leurs hybrides. Elles sont élevées de 8 mois à 5 ans. La taille des perles varie de 2 à 10 mm. La production japonaise est aujourd'hui plus restreinte mais a connu une extension relative dans le passé. La Chine en produit 1 500 tonnes par an. Il existe également une ferme à but principalement touristique au Tennessee. Les moules peuvent produire jusqu'à 50 perles en même temps. Le nucleus est constitué de minuscules morceaux de coquillage, ce qui produit des perles de nacre pure.
En conclusion : si vous avez la chance de posséder un beau bijou avec des perles des Mers du Sud, choyez-le, portez-le, ne l’oubliez pas dans le coffre ou la boîte à bijoux ! C’est une matière vivante, organique, elle doit être portée pour garder son lustre. Si la lecture de mes lignes vous a donné l’envie d’acquérir un tel joyau, Golay Pearls - entreprise suisse spécialisée en la matière, fondée en 1887, premier importateur de perles cultivées en Europe en 1909, installée à Singapour depuis 1980 - je suis sûre qu’elle sera à la hauteur pour vous conseiller et répondre à vos questions/elle saura vous conseiller et répondre à vos questions .
Si vous êtes vraiment intéressés par le sujet, je vous invite à lire les différents liens que j’ai introduits dans l’article, il y a tant de choses à décrire sur l’histoire, la culture, les coutumes et traditions autour de ce joyau. Trop pour que je puisse le résumer sur deux petites pages A4.
Dernièrement
j’ai été invité à une conférence sur les perles des mers du sud. Elle
s’intitulée The Golden Premiere.
Comme bien des femmes, j’aime les bijoux et les perles, raison pour laquelle
j’acceptais avec plaisir cette invitation (en plus, un
couple d’ami était les initiateurs). Je vous assure qu’en sortant de la conférence vous avez compris pourquoi
c’est un produit si coûteux et si précieux; j’essaie de vous expliquer un
peu le parcours d’une huître perlière.
La maison Jewelmer qui présentait le procédé de la
culture de perle en connaît quelque chose. Ils sont chercheurs, cultivateurs, vendeurs et créateurs de bijoux en perles, le
tout sous le même nom puisqu’il s’agit de la même famille ! Ils sont
installés aux Philippines sur l’ile de Palawan.Pour qu’une huître puisse produire de belles perles, elle exige tout un tas de choses ! Une eau claire, chaude de 27 à 31 degrés ni plus ni moins, riche en plancton et non polluée ! Il lui faut cinq ans pour, si on a de la chance, dévoiler une perle ! Il lui faut 323 gestes de la part de l’homme pour lui offrir son cadeau nacré. Donc, Palawan a été choisi parce que cette île offre ces critères au niveau de la mer et en plus, est une réserve naturelle où la pêche est interdite. Ceci permet à l’écosystème marin de se renouveler régulièrement et de garder un excellent équilibre entre faune et flore.
Ce n’est pas tout. Pour cultiver de belles perles, il faut l’intervention de l’homme ; et ça vous le savez peut-être déjà. Mais je vais quand même vous donner quelques informations supplémentaires.
Il y a plusieurs sortes de perles ; d’eau douce et d’eau de mer. Des couleurs différentes ; blanches, grises, dorées, roses, et j’en passe. Il y a des régions propices à une certaine gamme de couleur. Il faut une certaine sorte de mollusque pour fournir une gamme de couleur ; le saviez-vous ? La Pinctada maxima produit celle appelée « white lipped » et aussi la « gold lipped ». Comme leur nom l’indique, elles produiront des perles dans les gammes de blanc et doré. Mais, sur 1000 huîtres il y a qu’une « gold lipped ». Les célèbres perles noires de Tahiti, elles, sont produites par le mollusque au nom scientifique de Pinctada margaritifera ou « black lipped ». Les perles les plus connues sont les perles blanches Akoya. Elles ont la particularité d’être régulièrement rondes et possèdent un lustre parmi les plus brillants. Leur huître, la Pinctada fucata, se cultive essentiellement au Japon. On associe les perles noires/grises à la Polynésie, les blanches au Japon et la dorée aux Philippines. D’ailleurs la perle dorée a été nommée « trésor national » des Philippines par l’ancien Président Fidel Ramos.
La perle est connue depuis des
millénaires ; elle avait été trouvée dans des fouilles sur des corps de
défunts et fut également appelée larme d’Aphrodite. Mais la culture en soit de
ce joyaux est plutôt récente car datant de la fin du 19ème siècle, découverte,
développée et perfectionnée par les Japonais. Ils sont encore aujourd’hui les
maîtres en la matière parcourant les fermes perlières pour former les « greffeurs »
capables d’introduire un nucléus dans l’huître sans la tuer. Il faut dix ans de
formation pour recevoir ce titre ! Le nucléus est une petite bille de
5-7mm faite avec de la nacre d’un mollusque péché dans le Mississippi.
Beaucoup d'huîtres meurent après la greffe :
environ dix pour cent immédiatement, et dix pour cent dans les deux ans. Un
tiers des huîtres rejettent le nucléus et la nacre sécrétée par le greffon
forme alors un keshi (graine de pavot en japonais), une sorte de perle
manquée. Un cinquième des huîtres greffées produisent une perle inutilisable.
Sur les trente pour cent de greffons donnant une perle utilisable, seul un pour
cent font des perles parfaites. (Source Wikipédia)
Selon le
producteur de perles, la quantité récoltée est un excellent indicateur de la
propreté des océans. Depuis les cinq dernières années, la production mondiale
de perles a enregistré une diminution de 40% ! Si ça ce n’est pas
alarmant !! Une huître ne produit qu’une perle à la fois, donc elle va
devenir de plus en plus rare. Par contre, la perle d’eau douce est bien plus facile à cultiver, elle ne nécessite pas d’intervention humaine pour y introduire un nucléus et la sorte de moule peut produire jusqu’à 50 perles à la fois. Je vous laisse lire l’extrait de Wikipédia ci-dessous :
Perle d'eau douce : de formes, de tailles et de couleurs très variées, elles ont un rapport qualité/prix très intéressant. Produites par des moules des espèces Hyriopsis schlegeli et Hyriopsis cumingi et leurs hybrides. Elles sont élevées de 8 mois à 5 ans. La taille des perles varie de 2 à 10 mm. La production japonaise est aujourd'hui plus restreinte mais a connu une extension relative dans le passé. La Chine en produit 1 500 tonnes par an. Il existe également une ferme à but principalement touristique au Tennessee. Les moules peuvent produire jusqu'à 50 perles en même temps. Le nucleus est constitué de minuscules morceaux de coquillage, ce qui produit des perles de nacre pure.
En conclusion : si vous avez la chance de posséder un beau bijou avec des perles des Mers du Sud, choyez-le, portez-le, ne l’oubliez pas dans le coffre ou la boîte à bijoux ! C’est une matière vivante, organique, elle doit être portée pour garder son lustre. Si la lecture de mes lignes vous a donné l’envie d’acquérir un tel joyau, Golay Pearls - entreprise suisse spécialisée en la matière, fondée en 1887, premier importateur de perles cultivées en Europe en 1909, installée à Singapour depuis 1980 - je suis sûre qu’elle sera à la hauteur pour vous conseiller et répondre à vos questions/elle saura vous conseiller et répondre à vos questions .
Si vous êtes vraiment intéressés par le sujet, je vous invite à lire les différents liens que j’ai introduits dans l’article, il y a tant de choses à décrire sur l’histoire, la culture, les coutumes et traditions autour de ce joyau. Trop pour que je puisse le résumer sur deux petites pages A4.