« Le nez qui sait », quel joli nom
pour cette société, crée par une française ici à Singapour. Après de longues
années travaillant dans une entreprise fabriquant des senteurs, elle a décidé
de se mettre à son compte.
Elle offre des cours d’initiation à la parfumerie pour des amateurs comme moi, des cours pour des enfants pour les familiariser avec les odeurs et senteurs ainsi que des cours de post-formation pour des professionnelles.
Elle offre des cours d’initiation à la parfumerie pour des amateurs comme moi, des cours pour des enfants pour les familiariser avec les odeurs et senteurs ainsi que des cours de post-formation pour des professionnelles.
Via le SASje m’étais inscrite, évidemment,
car c’est une vieille passion à moi et je ne pouvais pas résister de pouvoir
toucher une fois par moi-même l’orgue du parfumeur (malgré qu’elle était toute
petite et contenait « que » des familles de senteurs, pas les
essences uniques.)
Quelle
complexité ce métier de « nez » !
Il doit mémoriser entre 3500 et 4000 senteurs/odeurs ! Il lui faut donc un
vrai ordinateur à la place du cerveau… Puis, c’est un artiste avec, selon ce qu’elle
nous a dit, avec les caprices d’artistes, comme la susceptibilité par exemple.
Mais c’est absolument passionnant, je vous l’assure.
Durant deux
matinées nos sens olfactifs étaient stimulés sans cesse et notre mémoire
poussée pour retenir les noms, les familles, les classements, etc. On apprenait
les différentes techniques pour extraire le jus précieux des fleurs, feuilles,
fruits, racines, mousse, et autres ; on apprenait à reconnaitre les
différentes familles et, comme couronnement du cours, elle nous offrait la
possibilité de « créer » notre propre parfum ! Mais quelle
difficulté ! Parmi les familles il y avait tant de groupes qui flattaient
mes narines, mais en faire une composition plaisante était toute autre chose !
Mais oui, pour tout métier il faut une formation sérieuse pour la réussir et
n'est pas né parfumeur qui veut.
Si vous
aimez le sujet, mais n’avez pas la possibilité de suivre son cours, mettez-vous
déjà à lire le roman de Patrick Susskind, « Le Parfum ». Il vous donnera une idée sur le monde de la
parfumerie ancienne. Si vous êtes vraiment attirz par le monde des senteurs,
arretez vous un jour dans la boutique « Sifre Aromatics » dans Arab Street 42. Un très beau magasin
vous accueillera et son intérieur vous enveloppera dans le monde des odeurs.
Vous avez la possibilité de commander votre parfum en travaillant directement
avec le parfumeur.
Bonne
chance, vous verrez, ce n’est pas si facile que cela de décrire une odeur qui
plait.