Nous voilà à la dernière partie de notre récit de voyage. Dans la région de Hoi
An, nous avions visité le site de My Son et les Montagnes de Marbre, avant
d’entamer la montée vers le col des nuages pour atteindre Hue, l’ancienne cité
impériale du Vietnam.


Perdu dans la campagne, noyé dans le vert tendre des rizières, se trouve un petit reste d’une ancienne civilisation, les Chams. Ils peuplaient le centre du Vietnam du 2 au 13ème siècle. My Son était une ville importante, un centre religieux et probablement universitaire. Les Chams étaient hindous, mais durant les siècles, ils changeaient au Bouddhisme. De ce fait on trouve, comme sur les sites des temples d’Angkor, des traces des deux religions si importantes en Asie.
Malheureusement, My Son avait été très endommagé durant la guerre entre les Viet Cong et les américains et est ouvert aux visiteurs que depuis quelques années ; il fallait d’abord déminer le site et avec l’aide de l’UNESCO, rénover ce qui pouvait l’être. On ne trouve pratiquement aucune tête sur les statues restantes ; elles se trouvent dans des musées ou chez des collectionneurs peu scrupuleux… Le même scenario comme à Angkor. Si vous avez eu la chance de visiter Angkor, le voyage vers My Son ne vaut pas la peine, seulement si vous avez envie de faire un petit tour à la campagne. Mais si c’est la seule chance d’avoir un aperçu de ce peuple oublié, n’hésitez pas de faire le trajet !
Les Montagnes de Marbre, ces cinq collines calcaires émergent au milieu d’une énorme pleine bordée de la Mer de Chine (d’ailleurs, un nom qu’il ne faut plus utiliser en ce moment, le gouvernement a renommé cette partie de l’océan pour cause de conflits avec la Chine !)
La montagne de l’eau, du feu, du métal, du bois et de la terre. Durant des siècles, les vietnamiens avaient extrait de la pierre, mais les carrières sont arrêtées depuis bien longtemps, les sculpteurs installés a leur pieds importent le marbre de Chine pour continuer à exercer leur art. On visite essentiellement une des collines (j’ai oublié quel nom elle porte….).
Les grottes qui s’y trouvent hébergent une multitude de Bouddhas et sur toute la montée on retrouve des temples et de petits monastères. Les grottes sont très bien entretenues aujourd’hui ; lors de ma première visite dans ces lieux en 1992, on sentait (littéralement !) encore les traces des années de guerre où la population s’y abritait et l’armée y avaient hôpital et autres quartiers.
Puis, départ direction Hue, l’ancienne ville impériale du pays. Le trajet est calme aujourd’hui, le trafic marchant et les transports publics passent par le tunnel ! Avant, tout circulait sur la seule route, la No 1, reliant le nord au sud… Cette fois-ci, la vue sur toute la baie de Da Nang et de l’autre côté sur la plage de Lang Co, était dégagée et les hordes de touristes la contemplait. Notre guide nous laissait se désaltérer une fois arrivés sur la longue plage de Lang Co ; il me semble que des hôtels de luxes commencent à s’y installer, une nouvelle station balnéaire va naitre !
Notre hôtel était loin de la ville, perdu dans un grand jardin et du coup, nous étions un peu forcées d’y manger le soir. Le cadre était magnifique, les chambres immenses, mais service et propreté du logement laissait un peu à désirer. Mais ne faisons pas la fine bouche, juste en dehors de l’établissement, la vie est tout autre…
Vue l’heure tardive de notre avion pour quitter ce beau pays, nous avions le temps de nous prélasser toute la matinée dans les jardins de l’hôtel avant d’aller visiter la Citadelle et ce qu’on appelle la cité interdite et ses vestiges. Lors de chaque visite je découvre de nouveaux bâtiments restaurés ! C’est superbe de voir comme l’UNESCO arrive à aider l’état à faire renaitre les vestiges du passé. Je dis du passé, oui, mais toute cette ville impériale n’est pas vieille du tout, elle date du début du 19ème siècle seulement ! Mais guerre, communisme et climat ont fait de sorte que le tout vieillissait à vitesse grand V.
Apres avoir marché des kilomètres dans les murs d’enceintes de cette ville impériale, la dernière visite était destinée, à nouveau en fin d’après-midi, à un lieu sacré de la ville de Hue. Le lieu de la Pagode Thien Mu, perchée sur une colline surplombant la Rivière des Parfums. Un groupe de touristes du sud de l’hexagone européen remplissaient ce lieu tranquille avec leurs commentaires bruyants… Heureusement ils ne se prenaient pas le temps de parcourir tout le site, ils étaient si envahissants que nous étions ravis qu’ils partent rapidement. (Désolée pour mes lectrices du même pays, mais je n’avais rarement vue un tel comportement dans un lieu sacré.)
Un bon moment pour conclure notre voyage, déambuler dans un lieu si calme où résonnait les prières des moines bouddhistes rassemblés dans la salle de prière de la pagode. Pour finir en beauté, un bateau nous attendais en bas du grand escalier pour longer les berges de la Rivière des Parfums jusqu’en ville ou nous visitions, sous la lumière qui baissait fortement, le grand marché central de Hue. Etonnement, il grouillait encore de monde à six heures du soir ! Quelques jolis clichés étaient encore possible avant de partir.
Perdu dans la campagne, noyé dans le vert tendre des rizières, se trouve un petit reste d’une ancienne civilisation, les Chams. Ils peuplaient le centre du Vietnam du 2 au 13ème siècle. My Son était une ville importante, un centre religieux et probablement universitaire. Les Chams étaient hindous, mais durant les siècles, ils changeaient au Bouddhisme. De ce fait on trouve, comme sur les sites des temples d’Angkor, des traces des deux religions si importantes en Asie.
Malheureusement, My Son avait été très endommagé durant la guerre entre les Viet Cong et les américains et est ouvert aux visiteurs que depuis quelques années ; il fallait d’abord déminer le site et avec l’aide de l’UNESCO, rénover ce qui pouvait l’être. On ne trouve pratiquement aucune tête sur les statues restantes ; elles se trouvent dans des musées ou chez des collectionneurs peu scrupuleux… Le même scenario comme à Angkor. Si vous avez eu la chance de visiter Angkor, le voyage vers My Son ne vaut pas la peine, seulement si vous avez envie de faire un petit tour à la campagne. Mais si c’est la seule chance d’avoir un aperçu de ce peuple oublié, n’hésitez pas de faire le trajet !
Les Montagnes de Marbre, ces cinq collines calcaires émergent au milieu d’une énorme pleine bordée de la Mer de Chine (d’ailleurs, un nom qu’il ne faut plus utiliser en ce moment, le gouvernement a renommé cette partie de l’océan pour cause de conflits avec la Chine !)
La montagne de l’eau, du feu, du métal, du bois et de la terre. Durant des siècles, les vietnamiens avaient extrait de la pierre, mais les carrières sont arrêtées depuis bien longtemps, les sculpteurs installés a leur pieds importent le marbre de Chine pour continuer à exercer leur art. On visite essentiellement une des collines (j’ai oublié quel nom elle porte….).
Les grottes qui s’y trouvent hébergent une multitude de Bouddhas et sur toute la montée on retrouve des temples et de petits monastères. Les grottes sont très bien entretenues aujourd’hui ; lors de ma première visite dans ces lieux en 1992, on sentait (littéralement !) encore les traces des années de guerre où la population s’y abritait et l’armée y avaient hôpital et autres quartiers.
Puis, départ direction Hue, l’ancienne ville impériale du pays. Le trajet est calme aujourd’hui, le trafic marchant et les transports publics passent par le tunnel ! Avant, tout circulait sur la seule route, la No 1, reliant le nord au sud… Cette fois-ci, la vue sur toute la baie de Da Nang et de l’autre côté sur la plage de Lang Co, était dégagée et les hordes de touristes la contemplait. Notre guide nous laissait se désaltérer une fois arrivés sur la longue plage de Lang Co ; il me semble que des hôtels de luxes commencent à s’y installer, une nouvelle station balnéaire va naitre !
Avant de démarrer les différentes visites
de tombes, temples et cité interdite, nos estomacs criaient famine et notre
premier stop était pour les satisfaire. Je vous parlais de ce restaurant déjà l’année
dernière, lors de ma première visite dans cet établissement hors du commun, à
mon humble avis. « Ancient Hue » porte bien son nom ! Il est logé
au bord d’un petit canal, en dehors du trafic de la ville. Anciennement, ce
quartier était le lieu des résidences « jardins » des riches
Mandarins.
Tous bâtiments appartenant au restaurant sont construit selon l’art impérial !
Des murs et paravent sculptés dans un bois dur et foncé et les plats sont décorés,
comme l’empereur l’exigeait, avec des sculptures faites dans des légumes ;
démonstrations à l’appui durant le
repas.
Le tombeau de Tu Duc était notre premier
stop. Vue l’heure de la journée déjà avancée, les troupeaux de touristes
avaient disparus et que quelques âmes solitaires sillonnaient l’énorme domaine plongé
dans un silence presque religieux, entrecoupé par les chants d’oiseaux. La lumière
qui baissait nous donner l’occasion de capter des clichés d’une grande douceur.
Malgré que le temps pressait pour atteindre le tombeau le plus éloigné (qu’on
peut visiter actuellement), on s’arrêtait pour jeter un coup d’œil par-dessus les
épaules de femmes qui fabriquaient des tiges d’encens et des chapeaux conique,
l’emblème du Vietnam.
Le gardien devait être un peu poussé pour
nous laisser entrer dans le parc du tombeau de Minh Mang ; là, c’était encore
plus calme et plus reposant ; je n’avais jamais visité ces sites au déclin
du soleil ! C’était magnifique ! A refaire absolument. Je ne vais pas
vous décrire les histoires de ces empereurs ; Wikipédia fait bien son
travail et m’évite de vous encombrer de trop d’informations ; vous avec le
choix de vous instruire avec l’aide des liens que je vous ai ajouté. (J’avouerai
que j’ai oublié tout un tas d’informations que nos guides nous avaient apporté)Notre hôtel était loin de la ville, perdu dans un grand jardin et du coup, nous étions un peu forcées d’y manger le soir. Le cadre était magnifique, les chambres immenses, mais service et propreté du logement laissait un peu à désirer. Mais ne faisons pas la fine bouche, juste en dehors de l’établissement, la vie est tout autre…
Vue l’heure tardive de notre avion pour quitter ce beau pays, nous avions le temps de nous prélasser toute la matinée dans les jardins de l’hôtel avant d’aller visiter la Citadelle et ce qu’on appelle la cité interdite et ses vestiges. Lors de chaque visite je découvre de nouveaux bâtiments restaurés ! C’est superbe de voir comme l’UNESCO arrive à aider l’état à faire renaitre les vestiges du passé. Je dis du passé, oui, mais toute cette ville impériale n’est pas vieille du tout, elle date du début du 19ème siècle seulement ! Mais guerre, communisme et climat ont fait de sorte que le tout vieillissait à vitesse grand V.
Apres avoir marché des kilomètres dans les murs d’enceintes de cette ville impériale, la dernière visite était destinée, à nouveau en fin d’après-midi, à un lieu sacré de la ville de Hue. Le lieu de la Pagode Thien Mu, perchée sur une colline surplombant la Rivière des Parfums. Un groupe de touristes du sud de l’hexagone européen remplissaient ce lieu tranquille avec leurs commentaires bruyants… Heureusement ils ne se prenaient pas le temps de parcourir tout le site, ils étaient si envahissants que nous étions ravis qu’ils partent rapidement. (Désolée pour mes lectrices du même pays, mais je n’avais rarement vue un tel comportement dans un lieu sacré.)
Un bon moment pour conclure notre voyage, déambuler dans un lieu si calme où résonnait les prières des moines bouddhistes rassemblés dans la salle de prière de la pagode. Pour finir en beauté, un bateau nous attendais en bas du grand escalier pour longer les berges de la Rivière des Parfums jusqu’en ville ou nous visitions, sous la lumière qui baissait fortement, le grand marché central de Hue. Etonnement, il grouillait encore de monde à six heures du soir ! Quelques jolis clichés étaient encore possible avant de partir.
J’espère que je ne vous ai pas trop ennuyé
avec mon bavardage et que ce petit reportage vous donne envie d’aller visiter
le Vietnam, appelé aussi le pays de l’Oncle
Ho, le Tonkin, l’Annam et la Cochinchine ou encore, l’Indochine. Si jamais vous
avez des questions pour préparer un voyage, n’hésitez pas à me contacter, je
serai ravie de vous aider pour préparer un parcours. Les informations sur mes
deux agences de voyages préférées, se trouvent dans la toute première partie du
reportage. Puis, pour vous donner encore plus envie, tout en bas à droite de
cette page, il y a un « photostream » où une partie de nos images
sont visible sur Picasa.
Bi eifach es bizzeli nidisch uf öich Zwöi... was dir so alles heit dörfe erläbe.
RépondreSupprimerDrumm grad äxtra aues uf Buuredütsch.....grins......
es Grüessli Marianne