On l’attendait
depuis quelques semaines déjà, mais la nouvelle est tombée tôt le matin du 23
mars 2015. Monsieur Lee Kuan
Yew, le père fondateur de la petite République de Singapour a
rejoint le haut-de-là. A 91 ans il a pu quitter une vie bien remplie, riche en
événements, de durs labeurs, de réussites, de déceptions et de satisfactions.
Il est
inutile que j’essaye de d’écrire ici un bout de sa biographie, elle circule
partout sur la toile. Tous les écrans sur la petite ile diffusent en boucle des
reportages et interviews du grand visionnaire, comme tout le monde l’appelle.
Même si il
a dû prendre parfois des décisions difficiles où pas tout le monde était d’accord,
il tenait bon et menait ces idées et actions au bout. Souvent on entend
également des critiques comme quoi le pays est dirigé par une seule famille
depuis des décennies, oui, c’est vrai, mais si on regarde le résultat, faut-il
faire de grands changements ? Tant que le pays est dirigé par des gens
compétents et que la population en profite, c’est l’essentiel, à mon humble
avis.
Le résultat ?
Regardez-vous-même ce que Singapour est devenu en seulement 50 ans ; une
petite nation florissante, prospère où il fait bon vivre malgré les grands
nombres de restrictions et interdis. On s’y sent en sécurité. Bien sûr, rien
n’est toujours rose dans la vie, mais en regardant le monde d’aujourd’hui avec
sa corruption, ses guerres de tout genre, la petite ile d’Asie du Sud-est est
un vrai havre de paix où quatre groupes ethniques vivent côte à côte, où
pagode, temple, église et mosquée s’alignent dans une même rue sans problème.
Que va nous
apporter l’avenir? Nous espérons tous que l’esprit battant de Lee Kuan Yew
continu à flotter sur la petite République et que la paix et l’ordre continuent
à y régner.
Credit photo: Google images
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