13 avril 2012

…et de quatre…

8h00 du matin, arrivée au point de rendez-vous pour notre cours de cuisine. Les rues et ruelles sont encore désertes des touristes, juste les habitants locaux qui  commençaient à vaquer à leurs occupations. Une lumière douce inondait les murs du célèbre jaune-ocre si connu du Vietnam. . J’avais adoré ce moment matinal, une chose que je n’avais encore jamais fait à Hoi An !
Rassemblement au marché central de la ville ; un brouhaha, des bousculades, des cris, des odeurs, des couleurs, tout y était. Notre petite guide arrivait à peine à nous garder en troupeau pour nous expliquer une infime partie des étalages, tant il y avait des choses à vendre ! Les marchandes nous poussait sous un regard plutôt méchant loin de leur stand, on cachait la vue aux clients potentiels ! Fini les gentils sourires, elles sortaient leurs griffes ce matin-là. Mais « la petite » ne se laissait pas perturber et continuait à nous faufiler entre les marchandises diverses. J’ai enfin appris comment choisir les crevettes les plus fraiches ! Il va falloir en profiter lors de mes futurs achats au supermarché…
Puis, le capitaine nous appelait, embarcation sur un bateau local, équipé de chaises et d’un toit. Durant une demi-heure, nous naviguions tranquillement sur la rivière Thu Bon en direction du restaurant « Red Bridge » ou on nous initiera à quelques mets vietnamiens.
Un voyage bucolique à travers de paysages calmes, en longeant des habitations plus que modestes tout au long du trajet. Au milieu de nulle part, on débarquait pour retrouver ce domaine orné d’un pont rouge de style chinois. Tellement romantique cet endroit ! Je vous conseille vivement d’y aller lors de prochaine visite dans la région !
Comme la cuisine vietnamienne utilise énormément d’herbes fraiches, le restaurant/école possède son propre jardins d’herbes de cuisine et on pouvait les sentir et goûter tout au long du petit parcours.
Enfin nous étions rassemblés sous un toit en feuilles tressées ou étaient préparés des paniers avec légumes, fruits et herbes déjà tout prêt ainsi qu’un panier rempli de bols avec tout un tas d’ingrédients.
Facile de faire à manger comme ça… Tout au long de la pièce était installés des réchauds à gaz pour pouvoir œuvrer par nous même. Voici notre menu du jour :
v  Salade de fruits de mer servie dans un demi-ananas
v  Rouleau de feuille de riz aux crevettes
v  Ban Xeo, une sorte de crêpe (sans œuf) vietnamienne
v  Cocotte aux aubergines a la vietnamienne
v  Poisson de mer à la vapeur sur un lit de légumes
v  Sauce aigre-douce, sauce aux cacahouètes, Nuoc Mam (sauce aux poissons)
v  Décorations faite avec une tomate et un demi-concombre
Le grand défi était la feuille de riz… Etaler la pâte liquide sur le tissu tendu par-dessus une casserole remplie d’eau bouillante allait encore, mais l’enlever ensuite sans la déchirer et/ou la faire coller sur elle-même… Pas triste, mais Regula et moi avions réussi. Ou nous étions spécialement fières nous deux, c’était avec la décoration ; on en revenait pas en découvrant les « bouillies » que d’autres arrivaient à faire… Nous étions assez hallucinées.
Vous avez raison, la liste du menu est longue et notre temps était compté ; donc, la plus part des choses étaient déjà préparé d’avance, on nous laisser faire le plus difficile, le but de l’opération. Sur une terrasse bien aérer, surplombant la rivière, le repas nous était servi avant de reprendre le bateau en direction de Hoi An ou le tailleur nous attendait pour les essayages… Dure la vie…

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