19 avril 2013

Au pays du soleil levant 2

Neuf heure du matin, notre guide Niwa nous attendais déjà, même plus ponctuelle qu’une horloge Suisse. D’ailleurs, c’est une autre particularité des japonais, la ponctualité ! Elle nous guidait à travers les ruelles du quartier Gion où nous logions pour nous amener vers le métro de Kyoto.
Elle a l’air toute calme cette ville de près de 2 Mio d’habitants, un air campagnard et tranquille. La journée était juste parfaite, un ciel bleu et un air frais qui nous changeait de la torpeur humide de Singapour, une réelle injection d’énergie me traversait. On apprécie tellement mieux une visite de ville quand il fait entre 12 et 20 degrés Celsius ; je remplissais mes poumons d’air frais à longueur de journée. Le moment était venu de découvrir toute la splendeur des cerisiers en fleurs, quelle vue, j’en pouvais plus.
Le château de Nijo était notre première destination et la première rencontre avec l’architecture nippon du 17ième siècle. Majestueux mais sobre, des lignes épurées et des jardins soignés, équilibré entre verdure et eau, arbres et buissons. Tout est réfléchie et à l’allure de bonsaï mais est de grandeur nature ; mais la croissance des végétaux est tout de même contrôlée par la main d’homme, il faut lui infliger une harmonie étudiée.
Alors recommence le ballet des savates en entrant dans l’édifice autorisé pour les visiteurs. Les yeux des gardiens scrutaient tous visiteurs osant mettre son pied déchaussé à côté de l’autre encore dans son outil de marche ! Faute grave, comme je vous le disais déjà hier. Mais à cette époque de l’année ce n’est pas la saison des tongs et tout est un acte de balance pour se déchausser et rechausser ; n’oubliez pas, nous avions un homme d’un âge avancé avec nous et nos chaussures avaient velcro ou lacets. Mais on va devoir s’y habituer, nous somme qu’à notre première visite du séjour…
La prochaine étape  était les jardins du Ryoanji, connu pour son jardin sec. Vous savez, ces fameux jardins japonais avec les sillons dans le gravier et avec quelques pierres savamment disposés dessus. Je m’y attendais à quelque chose de grandiose, mais ce jardin sec est tout petit ! 
 
Mais déambuler dans l’immense parc en valait la peine. Des sols recouverts de différentes sortes de mousse, des camélias en pleine floraison et les azalées qui commençaient à montrer la couleur de leur future fleurs, des ruisseaux alimentant de petites fontaines et les rayons de soleils qui pénétraient à travers les bambous ; c’était magnifique. Dans un tel décor nous dégustions notre deuxième repas très japonais, fait uniquement avec du tofu… Abuelo commençait déjà à réclamer son chili adoré, car pour son palais, cette nourriture était bien trop fade ; il va devoir s’y habituer pourtant.
S’enchainaient ensuite le Pavillon d’or Kinkaku ji, le pavillon d’argent Ginkaku ji et pour clore la journée, l’immense HeianJingu Shrine, édifice Shinto important de la ville. Partout on devait se frayer  un chemin parmi la horde de touristes pour pouvoir jeter un coup d’œil sur l’édifice principal du lieu. Le pavillon d’or, bâtiment stupéfiant, tout en or ! Le tout se reflétant dans un étang ; quelle merveille. D’origine du 14ième siècle, mais ce qui éblouis nos yeux actuellement est une réplique identique de l’original, mais reconstruit en 1955.
La promenade dans le parc fut des plus agréable et dans un coin se nichait une maison de thé où nous dégustions, pour la première fois, un thé Matcha typique du Japon. Suivais-le pavillon d’argent, mais il porte que le nom, le travail n’avait jamais été accompli et il n’y a aucune trace d’argent sur le monument. Mais son jardin sec était absolument magnifique !
Pour terminer la journée, Niwa nous faisait découvrir un premier Shrine Shinto, avec le Zen, la religion principale du Japon. Un édifice construit en 1895 pour commémorer le 1100ème anniversaire de la ville de Kyoto. Comme partout ailleurs, des cerisiers en pleine floraison nous enchantaient les yeux et bien des hommes et des femmes étaient vêtus de Kimono en honneur du Sakura. Après notre guide, parmi ces belles en Kimono et Geta, la majorité venait de Korée…Quelle journée riche en images, il va falloir digérer le tout durant la nuit pour affronter la suite.
 
Avant de partir pour le Japon, je disais que je ne rentrerai pas sans la photo d’une Geisha ! En plus, nous habitions LE quartier où on pouvait les voir le soir venu. Mais vu la fatigue après tant de marche et de visites, plus le repas servi relativement tôt à une heure précise, nous n’avions plus le courage de quitter nos Yukata pour aller à la recherche des belles aux visages blanc et leur perruque noir. Je suis donc rentrée SANS la moindre photo de ces personnages typiques du pays. Peut-être lors d’un prochain séjour ?

2 commentaires:

  1. Ne sois pas déçue! tes photos sont, comme d'hab, superbes et tellement parlantes! bises

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  2. Merci ma belle! Avec des erreurs on apprend, je ferai mieux la prochaine fois.

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