Bien des
familles d’expatriées de la région singapourienne ont eu l’occasion de visiter
les villes de Penang et Melaka. Dans les trois lieux on
retrouve les mêmes racines, celles des Peranakans, placées au long du détroitde Malacca.
Avec Singapour, trois villes avec une histoire remontant à des siècles. Car, pour aller rejoindre les iles des épices, les plus grandes nations de navigateurs et leurs célèbres capitaines de navires ont franchis ce détroit. Encore aujourd’hui on y voit les traces que ces différentes cultures ont laissé derrière eux ; les arabes, les portugais, hollandais, espagnols et, évidemment les anglais. Tous arrivants de l’ouest. Mais depuis l’est il y avait une autre grande nation de navigateur, les chinois.
Pour les navigateurs et marchands venant de l’empire du milieu, le chemin était plus court et bien de riches marchands commençaient à s’installer dans une de ces trois villes. Venant souvent seul, comme tout homme, ils s’ennuyaient rapidement d’une compagnie féminine et de ce fait, les hommes venant de Chine commençaient à se marier avec les femmes locales, malaysiennes et indonésiennes. Pas si simple, car les deux ont des us et coutumes bien différents !
De cette liaison interculturelle naissait un nouveau groupe, les Peranakans. Ils mélangeaient leurs cultures au niveau culinaire, vestimentaire et linguistique. Culte des ancêtres, funéraires et mariages gardaient une forte intonation chinoise, mais au niveau culinaire, pour faire plaisir à leurs époux d’origines chinoises, les Nyonyas mélangeaient petit à petit leur savoir avec celui des femmes chinoises. Un nouveau groupe prospère se développait dans la région.
Au niveau architectural ces trois villes sont étroitement liées et leurs traces se voient à Melaka, Penang et à Singapour.
Si vous n’avez pas le temps ou l’envie de voyager en dehors de Singapour pour découvrir leur architecture, facile, vous trouvez la même chose à Singapour aussi.
Les rangées de Shophouses avec leur arcade mesurant 5 pieds de large, peintes très souvent dans des couleurs vives et décorées de stucs et carrelages multicolores se trouvent un peu partout sur l’île et une en particulier, aujourd’hui propriété du Musée National, est à visiter sur rendez-vous. Le Baba House au No 157 Neil Road.
On pense qu’elle avait été construite autour de 1890. Elle appartenait à un riche armateur chinois peranakan. Elle a pu être restaurée dans toute sa splendeur et richesse grâce au savoir d’historiens, architectes et artisans.
Le SAS nous avait donc organisé un tour guidé dans cette belle maison en bordure de Chinatown. Sa couleur d’un violet particulier sort du lot et on la repère de loin. Depuis la mini-cours nous avons le temps d’admirer la façade décorée selon la coutume avec les éclats de porcelaine formant des animaux mythologique et des fleurs, tous des porte-bonheurs, évidemment. Comme il se doit, deux pot aux dragons contenant des fleurs de lotus longent chaque côté du mur avant d’arriver vers l’arcade de 5pieds de large. Les deux lanternes suspendues à droite et gauche de la porte d’entrée nous livrent nom et activité du propriétaire.
Il serait trop long de vous décrire en détail l’intérieure de cette riche demeure (et en plus, je n’ai pas tout retenu non plus…) Je vous suggère, si l’intérêt y est, de prendre rdv avec le Musée National pour fixer une date de visite. babahouse @nus.edu.sg, tél. 6227 5731
Si votre estomac cri famine à la fin de la visite, mais pas assez pour aller le remplir tout de suite, je vous suggère de faire un tour à travers un petit quartier chic. Pas avec des villas somptueuse « m’as-tu-vu », non, de superbes Shophouses. En sortant du Babahouse, vous tournez à gauche dans Spottiswood Road ; de là, vous sillonnez les petites rues (Everton Road et Blair Road) avant de retourner sur Neil Road où un petit restaurant familial propose de succulents Dim Sum. Jing Hua Restaurant, 21-23 Neil Road, 088814 SIN. Il se trouve sous une arcade longeant une rangée de Shophouses, pas loin du grand temple Bouddhiste de Chinatown, on le voit depuis l’entrée du restaurant. (Fermé le mercredi)
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Avec Singapour, trois villes avec une histoire remontant à des siècles. Car, pour aller rejoindre les iles des épices, les plus grandes nations de navigateurs et leurs célèbres capitaines de navires ont franchis ce détroit. Encore aujourd’hui on y voit les traces que ces différentes cultures ont laissé derrière eux ; les arabes, les portugais, hollandais, espagnols et, évidemment les anglais. Tous arrivants de l’ouest. Mais depuis l’est il y avait une autre grande nation de navigateur, les chinois.
Pour les navigateurs et marchands venant de l’empire du milieu, le chemin était plus court et bien de riches marchands commençaient à s’installer dans une de ces trois villes. Venant souvent seul, comme tout homme, ils s’ennuyaient rapidement d’une compagnie féminine et de ce fait, les hommes venant de Chine commençaient à se marier avec les femmes locales, malaysiennes et indonésiennes. Pas si simple, car les deux ont des us et coutumes bien différents !
De cette liaison interculturelle naissait un nouveau groupe, les Peranakans. Ils mélangeaient leurs cultures au niveau culinaire, vestimentaire et linguistique. Culte des ancêtres, funéraires et mariages gardaient une forte intonation chinoise, mais au niveau culinaire, pour faire plaisir à leurs époux d’origines chinoises, les Nyonyas mélangeaient petit à petit leur savoir avec celui des femmes chinoises. Un nouveau groupe prospère se développait dans la région.
Au niveau architectural ces trois villes sont étroitement liées et leurs traces se voient à Melaka, Penang et à Singapour.
Si vous n’avez pas le temps ou l’envie de voyager en dehors de Singapour pour découvrir leur architecture, facile, vous trouvez la même chose à Singapour aussi.
Les rangées de Shophouses avec leur arcade mesurant 5 pieds de large, peintes très souvent dans des couleurs vives et décorées de stucs et carrelages multicolores se trouvent un peu partout sur l’île et une en particulier, aujourd’hui propriété du Musée National, est à visiter sur rendez-vous. Le Baba House au No 157 Neil Road.
On pense qu’elle avait été construite autour de 1890. Elle appartenait à un riche armateur chinois peranakan. Elle a pu être restaurée dans toute sa splendeur et richesse grâce au savoir d’historiens, architectes et artisans.
Le SAS nous avait donc organisé un tour guidé dans cette belle maison en bordure de Chinatown. Sa couleur d’un violet particulier sort du lot et on la repère de loin. Depuis la mini-cours nous avons le temps d’admirer la façade décorée selon la coutume avec les éclats de porcelaine formant des animaux mythologique et des fleurs, tous des porte-bonheurs, évidemment. Comme il se doit, deux pot aux dragons contenant des fleurs de lotus longent chaque côté du mur avant d’arriver vers l’arcade de 5pieds de large. Les deux lanternes suspendues à droite et gauche de la porte d’entrée nous livrent nom et activité du propriétaire.
Il serait trop long de vous décrire en détail l’intérieure de cette riche demeure (et en plus, je n’ai pas tout retenu non plus…) Je vous suggère, si l’intérêt y est, de prendre rdv avec le Musée National pour fixer une date de visite. babahouse @nus.edu.sg, tél. 6227 5731
Si votre estomac cri famine à la fin de la visite, mais pas assez pour aller le remplir tout de suite, je vous suggère de faire un tour à travers un petit quartier chic. Pas avec des villas somptueuse « m’as-tu-vu », non, de superbes Shophouses. En sortant du Babahouse, vous tournez à gauche dans Spottiswood Road ; de là, vous sillonnez les petites rues (Everton Road et Blair Road) avant de retourner sur Neil Road où un petit restaurant familial propose de succulents Dim Sum. Jing Hua Restaurant, 21-23 Neil Road, 088814 SIN. Il se trouve sous une arcade longeant une rangée de Shophouses, pas loin du grand temple Bouddhiste de Chinatown, on le voit depuis l’entrée du restaurant. (Fermé le mercredi)
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