Tout à fait
à l’improviste, nous avons été invités à aller voir la fameuse parade de rue, la Chingay Parade. En bientôt cinq ans
dans la cité-état, c’était la première fois que nous allions vivre ce
spectacle, soit disant grandiose. Après des kilomètres de marche et une longue
queue pour rentrer dans la tribune, nous pouvions vivre de tout prêt l’imposé
patriotisme des singapouriens. Un « goody bag » était placé sur
chaque siège, contenant sifflet, pèlerine en plastique au cas où le dieu de la
pluie déversera ses larmes en torrent et pompons dorés à gesticuler durant le
spectacle.
Aujourd’hui, vu le multiculturalisme de ce petit pays, toutes les grandes ethnies s’y présente en chantant et dansant. Une parade riche en rythmes et couleurs où la passion des participants se ressent tout au long.
Cette année, le thème était « Fire in Snow », donc, il fallait qu’il neige sur Singapour ! Vue la persévérance de la population et des organisateurs, ils l’ont fait neiger sur la parade ! Depuis d’énormes tours blanches, avec, sur le haut des canons, une neige mousseuse tombait sur toute la longueur de la parade, ses spectateurs et participants. Pour faire encore plus d’effets, d’autres canons, tout au long du parcours, crachait avec une puissance non négligeable des tonnes de petits carrés de papier de soie et les singapouriens essayaient de les attraper.
Sans aucun regret nous rentrions chez nous, (avec des oreilles qui bourdonnaient encore) tout content d’avoir pu sentir cette ferveur locale de tout prêt.
En 1973, la
parade commençait dans des quartiers, représentant des sujets purement chinois.
Tout au long des années, elle a grandi et est aujourd’hui la plus grande parade
de rue en Asie. Plus que 8000 participants volontaires, devant et derrière la
scène pour organiser, préparer et animer le tout. Le tout est chaperonné par
les Community Clubs ou Peoples Association dispersés dans tout
le pays. Le premier de ces clubs était fondé en 1960 pour permettre la réunion
de toutes les races ainsi que la cohésion sociale. Leur but est de bâtir des
ponts entre les différents groupes ethniques. Pour une participation modique,
on peut suivre dans ces centres tout un tas de cours : de l’art, la danse,
des sport de toutes sortes, des cours de cuisine et bien plus. Parmi ces
centres sont recrutés les volontaires pour participer à la grande parade.
Le mot « Changay »
vient du dialecte hokkien qui signifie « l’art de mascarade ou
déguisement.Aujourd’hui, vu le multiculturalisme de ce petit pays, toutes les grandes ethnies s’y présente en chantant et dansant. Une parade riche en rythmes et couleurs où la passion des participants se ressent tout au long.
Cette année, le thème était « Fire in Snow », donc, il fallait qu’il neige sur Singapour ! Vue la persévérance de la population et des organisateurs, ils l’ont fait neiger sur la parade ! Depuis d’énormes tours blanches, avec, sur le haut des canons, une neige mousseuse tombait sur toute la longueur de la parade, ses spectateurs et participants. Pour faire encore plus d’effets, d’autres canons, tout au long du parcours, crachait avec une puissance non négligeable des tonnes de petits carrés de papier de soie et les singapouriens essayaient de les attraper.
Sans aucun regret nous rentrions chez nous, (avec des oreilles qui bourdonnaient encore) tout content d’avoir pu sentir cette ferveur locale de tout prêt.
Singapore ab 2008 Les images de la parade se trouvent à la fin du diaporama |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire